Les différents types de chemins de fer touristiques (ou historiques)

Les lignes de chemins de fer touristiques sont très variées, tant du niveau des paysages traversés que dans les appareils rencontrés.
Ces différences viennent aussi :

  • de l’écartement de la voie : voie normale (1,435 m), voie métrique (1,00 m) et voie submétrique (écartement le plus courant : 0,60 m ; le plus petit étant : 0,38 m)
  • de l’énergie de traction utilisée : vapeur, diesel ou électricité
  • de matériels roulants (locomotives, locotracteurs, autorails et voitures) de toutes origines et provenant de différents pays. Ces matériels sont en général admirablement conservés, restaurés ou transformés. Certains sont d’ailleurs classés au patrimoine historique. Du matériel neuf ou récent est parfois utilisé.
2018 Chemin de fer touristique Artouste BSO | STRMTG

Les engins moteurs

Les appareils à vapeur
Des locomotives à vapeur parfois plus que centenaires utilisent encore du charbon pour produire de la vapeur dont la pression dépasse facilement les 10 bars.
Cette vapeur sous forte pression actionne les pistons qui par les bielles entraînent les roues.
La puissance des locomotives à vapeur est fonction du volume de sa chaudière, de la taille de ses cylindres, du nombre d’essieux moteurs.
Leur masse peut aller de quelques tonnes pour la voie étroite à plusieurs dizaines de tonnes, voire dépasser nettement les 100 T.

Ces locomotives requièrent des préparatifs importants avant le départ (mise en chauffe de plusieurs heures, montée en pression, graissage, remplissage des cuves d’eau, approvisionnement en charbon…).
En circulation, le mécanicien est chargé de la conduite pendant que le chauffeur veille à l’alimentation en charbon du foyer et en eau de la chaudière.

Locomotive à vapeur sur voie normale (à gauche) et sur voie étroite (à droite).


Les engins diesel

Ces machines, plus récentes, sont équipées d’un moteur diesel s’apparentant aux moteurs marins ou de camion. Elles se classent en 3 catégories, les locomotives diesel électriques (un générateur alimente en électricité un groupe propulseur) plutôt adaptées pour tracter des convois en ligne, les locotracteurs destinés aux manœuvres et aux chantiers de voie et enfin, les autorails, véhicules voyageurs automoteurs légers et rapides.

Locomotive diesel-électrique (à gauche) et Autorail "Picasso" (à droite)


Les locomotives et tramway électriques

Actuellement seuls 2 réseaux touristiques utilisent la traction électrique à courant continu : le chemin de fer de la Mure (38) et les tramways de la Deûle (59). Même si ces deux réseaux présentent des systèmes parmi les plus anciens, l’énergie électrique n’occupe donc pas une place significative dans le domaine des trains touristiques. Ces deux réseaux disposent d’une alimentation par ligne aérienne de contact. Le courant est capté au moyen d’un pantographe ou une perche, le retour du courant se faisant par les rails.

Les matériels tractés


Les voitures fermées

Il s’agit dans la plupart des cas de voitures historiques d’un certain confort et dont la conservation à l’état d’origine est fidèlement assurée. On les trouve surtout en écartement normal et métrique. En voie étroite, elles sont rares ou de construction récente.

Voitures historiques (voie étroite) à gauche et Voitures fermées (voie métrique) à droite.


Les voitures ouvertes

Parfois appelées baignoires lorsqu’elles sont dépourvues de toit, ces voitures sont néanmoins dotées de ridelles mais pas de vitres. Elles sont le résultat de transformations de voitures fermées, parfois aussi d’anciens fourgons à marchandises, de façon à en faire des véhicules de plein air pour mieux apprécier le paysage ou la vue sur le train lui-même.

Les baladeuses

Ce sont de petites voitures sans parois latérales ni vitrage destinées aux petits trains à voie étroite. Une chaîne ferme l’accès latéral à chaque banquette. La vitesse des trains est très lente.

Baladeuses neuves sur voie étroite

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