La télécabine peut se décliner dans les deux technologies monocâble et bicâble pour autant, la plupart des télécabines sont de type monocâble.
Télécabine monocâble (TCD)
Elle est technologiquement très proche du télésiège à attaches débrayables (TSD) et n’en diffère que par le véhicule.
Là où les TSD sont équipés de sièges, les TCD sont équipées de cabines.
Depuis 2002, il existe des téléphériques monocâble équipés conjointement de sièges et de cabines.
Chaque cabine comporte une ou deux attaches débrayables du même type que celles qui équipent les TSD.
L’embarquement et le débarquement des passagers se fait avec la cabine en mouvement, sa vitesse en gare étant alors réduite (0,5 m/s maximum) . Une fois sorties de gare, les cabines de ce type d’installation peuvent fonctionner jusqu’à une vitesse de 6 m/s (7 m/s avec une dérogation ministérielle).
Les TCD neuves se partagent entre les cabines où les passagers sont assis (10 places maximum actuellement) et les cabines où les passagers restent debout (jusqu’à 16 places actuellement). Par ailleurs, des aménagements de cabine plus modulaires sont maintenant proposés par les constructeurs pour prendre en compte les besoins (notamment pour le transport urbain) de transport de piétons, de cyclistes, ou de personnes à mobilité réduite.
Une TCD peut comporter plus de 100 cabines et peut atteindre un débit d’environ 3000 p/h.
Télécabine monocâble d'Orelle autorisée à 7 m/s | STRMTG
Télécabine bicâble
Elle fonctionne avec des attaches débrayables et des cabines comme les TCD, mais en diffère dans la mesure où ces cabines sont suspendues à un chariot qui roule sur un (technologie 2S) ou deux (technologie 3S) câbles porteurs fixes et qui est accroché à un câble tracteur mobile.
Ces installations, plus complexes que les TCD, concurrencent les funitels par leur capacité de transport (en termes de débit et de chargement) et leur très bonne stabilité au vent. Elles n’ont par ailleurs pas de limitation en termes de hauteur de survol, ce qui leur confère une facilité de franchissement d’obstacle et la nécessité d’un nombre de pylônes très limité.
En 2022, il existe 3 installations de ce type en France. Elles ont des cabines avec des capacités de 30 à 35 personnes pour des vitesses allant jusqu’à 8 m/s en ligne. De la même manière que pour les TCD, l’embarquement en gare se fait à vitesse très réduite.
Téléphériques 3S de Val d’Isère (à gauche) en milieu montagnard et de Toulouse (à droite) en milieu urbain, Crédits : STRMTG
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